Depuis le 13 juin, date de la première réunion NAO* avec la direction CAVAC, il s’en est passé des choses *(Négociations Annuelles Obligatoires).
Très rapidement, le 16 juin, la direction revient vers les organisations syndicales (OS) proposant une nouvelle offre en l’accompagnant du message que : “si tout le monde est d’accord, nous pourrons éviter une deuxième rencontre”, comme si Jacques BOURGEAIS et Isabelle JASLET voulaient éviter une nouvelle confrontation directe. Comme cette proposition était vraiment trop loin de l’objectif fixé par les adhérents, les délégués CFDT l’ont rejeté, ceci, sans se donner la peine d’argumenter. Ils ont donné rendez-vous à la direction pour la 2ème rencontre programmée le mardi 20 juin.
Le 20 juin, la direction passe très vite, trop vite selon la CFDT, sur les éléments de désaccord et annonce qu’elle repart à zéro, “on rebat les cartes” annonce Jacques BOURGEAIS, en proposant d’aller jusqu’à l’inflation via le versement d’une prime PPV (Prime de Partage de la Valeur), la nouvelle prime Macron. Là, pour les OS, c’est la douche froide. Après une suspension de séance, nous informons de notre rejet catégorique. Pas question de prendre, à nouveau, du retard sur l’inflation. Après un long silence, la direction décide de conclure la séance et sort de la salle. Une chose est sûre, c’est que les positions étaient trop éloignées pour avancer ce 20 juin.
Dès le lendemain, le 21 juin, nous recevons une “ultime” proposition de Jacques BOURGEAIS. La CFDT décide de ne pas tenir compte du mot ultime et considère que la négo doit se poursuivre. Elle propose une contre proposition argumentée et, là encore, invite à en échanger en direct.
Le 24 juin, les OS reçoivent, de la part de Jacques BOURGEAIS, une invitation pour une 3ème réunion NAO. Cette dernière est programmée pour ce lundi 26 juin à 14h30.
- Attentes importantes pour les salariés et leur famille. En effet, si l’inflation affichée à fin avril s’élève à 5.90 %, certaines charges contraintes ont augmenté de plus de 10% voire plus de 15% au niveau de l’alimentaire. Cette flambée inédite des prix est d’autant plus difficile à vivre que les ménages sont modestes. Pour rappel, 75 % des salariés CAVAC ont des revenus qui entrent dans les critères d’exonération de charges patronales de la loi Fillon (exo bas salaires).
- Enjeux importants pour la CAVAC et ses salariés. Oui, c’est un investissement important pour la CAVAC. Nous serons probablement à plus de 2.5 M€ d’enveloppe, même probablement à plus de 3M€ si l’on compte les revalorisations catégorielles, individuelles, sans oublier les filiales. Il est important que la CAVAC considère la rémunération des salariés comme un investissement utile à la coopérative et au groupe. De nombreux défis sont devant nous. Il faut motiver les troupes pour les relever avec succès.
